mercredi 25 février 2015

Termes de référence de la journée de lancement officiel du « GUICHET DES COMPETENCES JEUNES»

Termes de référence de la journée de lancement officiel du 
« GUICHET DES COMPÉTENCES JEUNES»


Contexte et Justification :

Le chômage touche de plein fouet la jeunesse africaine. Les causes en sont la crise financière mondiale, l’explosion démographique, mais aussi l'absence de vision des  décideurs locaux. Ils n'ont pu s'affranchir des modèles de gestion conservatrice de la croissance hérités de l'époque des programmes d'ajustement structurel.
« Le monde s’enfonce dans une crise de l’emploi sans précédent. L’Afrique subsaharienne demeure la région du monde la plus touchée par cette crise », prévient Dramane Haïdara, spécialiste des stratégies du développement de l’Emploi au bureau dakarois de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Les chiffres confirment les affirmations de l’économiste qui était l’un des principaux invités de la conférence des jeunes leaders panafricains qui s’est tenue à Dakar, du 13 au 17 janvier 2014.
Citant le dernier rapport de l’Organisation internationale du Travail (OIT), Dramane Haïdara a indiqué qu’en 2013 le monde comptait 75 millions de jeunes au chômage. 38 millions de ces jeunes chômeurs vivent en Afrique. En tout, l’Afrique compte 200 millions d’habitants âgés de 18 à 24 ans, soit 40% de la population active. Le taux de chômage parmi cette population est le double de celui des adultes. Ces jeunes sans perspectives professionnelles constituent, aux yeux de l’analyste de l’OIT, une « génération perdue, menaçant la cohésion sociale ». Selon une enquête réalisée par la Banque mondiale, environ 40% de ceux qui rejoignent des mouvements rebelles et terroristes seraient motivés par le manque d’emplois. (Sources : http://www.rfi.fr/mfi/20140124-afrique-chomage-jeunes-dramane-haidara-oit-onu/)

Il est aujourd’hui opportun de créer une plateforme de réflexion et de partage de savoirs entre les jeunes diplômés qui possèdent des compétences et des talents qui ne sont pas forcément identifiables immédiatement. En d’autres termes, il nous appartient d’identifier nos compétences, de les auditer, et d’acquérir celles dont les entreprises privées et les collectivités territoriales ont besoin.

Dans cette perspective, il est envisagé une rencontre sous forme d’échanges autour des problématiques liées à l’acquisition et à la promotion des compétences jeunes en Côte d’Ivoire.


Objectifs :

Cette rencontre entre jeunes diplômés vise à rappeler à chacun la part de responsabilité qui est la nôtre dans la recherche de solutions contre le chômage des jeunes.
Elle permettra d’asseoir les bases d’une collaboration formelle entre jeunes diplômés vivant en Côte d’Ivoire en vue de développer surtout un réseau de compétences dans une dynamique de création et réalisation de projets viables en prenant en compte la solidarité, le sens du collectif et du travail d’équipe.
Plus spécifiquement, des échanges auront lieu sous forme de panel ce qui nous permettra de :
  • -     Bénéficier d’un partage d’expériences de jeunes qui à travers le bénévolat ont pu acquérir des compétences avec lesquelles ils ont pu s’insérer dans le tissu social
  • -    Découvrir des initiatives à fort impact social, conçues et réalisées de bout en bout par des jeunes volontaires et sous fonds propres
  • -         Sensibiliser les jeunes à avoir le sens du collectif et du travail d’équipe
  • -  Mettre en exergue des recommandations utiles pour mieux valoriser ses compétences auprès des recruteurs
  • -      Faire comprendre aux participants que chacun de nous a en sa possession, une pièce du puzzle qu’est la solution au chômage des jeunes diplômés.


Résultats attendus :

1 - Révéler les compétences susceptibles d’être acquises par le bénévolat jeunes.
2 - Faire connaître ces compétences au monde de l’entreprise.
3 - Amener les diplômés à mieux valoriser leurs compétences.
4 - Accroître le nombre de jeunes menant un engagement dans une association ou initiateurs d’un projet à fort impact social,
5 - Permettre aux jeunes diplômés de gagner en confiance en soi, de voir que l’on peut apporter quelque chose à quelqu’un.

Participants : Une centaine de participants :
-         Etudiants des grandes écoles de la place
-         Jeunes diplômés en quête de stage ou d’emploi
-         Jeunes entrepreneurs et/ou responsables d’Association, ONG, Tiers-Lieu, etc.

Date et lieu :


Samedi 07 Mars 2015 à la Bourse du Travail d’Abidjan – Treichville.
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lundi 23 février 2015

12 informations à connaître sur l’entreprise dans laquelle vous postulez



12 informations à connaître sur l’entreprise dans laquelle vous postulez


Vous renseignez sur l’entreprise avant d’y postuler vous fera marquer des points auprès du recruteur. Votre connaissance de celle-ci transparaîtra dans votre candidature et lors de l’entretien, elle montrera votre intérêt pour le poste et l’entreprise dans son ensemble. Mais quelles sont les choses absolument indispensables à connaître sur votre future boîte ?

  1. Son activité : le site institutionnel (ou « corporate ») de l’entreprise vous aidera à glaner les informations de base sur l’entreprise. Activité, filiales, produits vendus, clientèle cible… L’important est que vous cerniez ce qu’on fait dans l’entreprise, et ce sur quoi vous serez potentiellement amené à travailler.
  2. Son produit : certaines entreprises fabriquent ou commercialisent un ou des produits phares qui ont parfois fait leur notoriété (ex : entreprises agroalimentaires, entreprises high tech…).
  3. Son implantation et son rayonnement : national, international ? Connaître les sites d’implantation de l’entreprise dans laquelle vous postulez vous renseignera sur sa stratégie de développement et les éventuelles possibilités d’évolution géographiques.
  4. Son histoire : certaines entreprises ont une longue histoire ou un passé original qui en dit long sur leur identité. Le connaître montrera votre intérêt pour celle-ci.
  5. Sa culture d’entreprise : les méthodes de management pratiquées au sein de l’entreprise vont donneront envie (ou pas) de rencontrer le recruteur en entretien. La réputation d’une entreprise joue beaucoup sur son attractivité.
  6. Son actualité, notamment économique : rachat, fusion, développement, entrée en bourse… Sans pour autant entrer dans les détails précis, il est préférable de se renseigner sur les grands traits de l’actualité économique de votre future entreprise et sur ses projets. Cela peut vous permettre de vous positionner vis-à-vis des opportunités à venir. Idem, n’hésitez pas à passer en revue les dernières campagnes de pub de l’entreprise.
  7. Son organigramme, ou tout au moins une partie. Repérez les membres de la direction, et sachez à qui vous vous adressez : un technicien ou un opérationnel sera en effet peut-être plus sensible à vos connaissances concrètes et à votre savoir-faire qu’un RH qui jugera plutôt votre attitude et vos capacités à travailler en équipe par exemple. Et qui sait ? Peut-être même que vous connaitrez personnellement une personne de l’entreprise qui pourra vous aider à l’intégrer ?
  8. Les chiffres clefs la concernant : chiffre d’affaires, date de création, nombre de clients, nombre de salariés, nombre de bureaux dans le monde et en France… Vous ne retiendrez certes pas tout mais connaître quelques chiffres clefs montrera que vous avez fait des recherches sur l’entreprise, et de ce fait, votre intérêt pour elle.
  9. Ses principaux concurrents : la plupart des entreprises évoluent dans un milieu très concurrentiel et mieux vaut connaître les concurrents directs de l’entreprise afin de ne pas commettre d’impairs en la comparant à ceux-ci en entretien…
  10. Les distinctions et prix récemment reçus : beaucoup d’entreprises sont récompensées pour leur management, la qualité de vie en entreprise, leur service après-vente performant. Connaître ces distinctions peut vous aider à marquer des points. Un peu de flatterie ne fait jamais de mal.
  11. Le dress code : le connaître avant vous évitera toute « faute de goût » le jour de l’entretien.
  12. Sa présence numérique : connaître la stratégie digitale de l’entreprise sur les réseaux sociaux, la manière dont elle communique, peut vous aider à mieux cerner l’activité de l’entreprise  et savoir si elle a amorcé la transition numérique et elle s’inscrit dans une volonté d’innovation » comme enjeu stratégique pour sa croissance et sa rentabilité.
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dimanche 22 février 2015

Comment faire face au silence des recruteurs ?

Quand le téléphone reste muet, la réaction courante des candidats consiste à tout reprendre à zéro en commençant notamment par créer un nouveau CV ou encore à prendre prétexte d'un marché de l'emploi tendu. Et si la vraie solution était de mener un "audit de recherche d'emploi". De quoi s'agit-il et comment bien procéder ? Réponses avec le cabinet de recrutement Robert Half.
Le terme audit est souvent réservé au monde de l'entreprise. Mais pourquoi ne pas appliquer cette procédure de vérification à sa recherche d'emploi ?, propose le cabinet de recrutement Robert Half. Dans ce cas, "l'audit de recherche d'emploi" consiste à verbaliser ses expériences auprès d'une relation professionnelle, d'un cabinet de recrutement voire même d'un ami et de solliciter un feedback. Son intérêt ? Cette interaction, moins simple qu'il n'y paraît, peut révéler aux candidats de (mauvaises) façons de procéder dans lesquelles ils se sont trop engagés pour s'en apercevoir eux-mêmes. Pour vous aider dans cette démarche, "choisissez une personne qui connaît votre secteur d'activité et votre métier. Passez en revue avec elle votre réseau, votre CV et votre e-mail/lettre de motivation, ainsi que vos performances en entretien", conseille Bruno Fadda, Associate Director du cabinet Robert Half Finance & Comptabilité.
Quel est le poste ciblé ? 
"Si les postes auxquels vous postulez ne correspondent pas à vos compétences et à votre expérience, peu importe l'excellence dont vous faites preuve dans les autres aspects de votre recherche d'emploi. Les principales responsabilités des postes qui vous intéressent relèvent-elles de vos compétences, ne serait-ce que de loin ? Demandez à votre interlocuteur si vous êtes sous-qualifié ou surqualifié pour les postes auxquels vous avez postulé". Bruno Fadda recommande également de "solliciter l'avis d'un cabinet de recrutement spécialisé : le consultant qui vous suit, qui connaît votre parcours et surtout le marché de l'emploi peut vous donner de judicieux conseils pour gérer au mieux votre carrière. Les postes que vous visez sont-ils sous/surdimensionnés par rapport à votre profil ? Quelle étape intermédiaire peut vous permettre d'atteindre le poste de vos rêves ?"
Quel est votre réseau ?  
"Expliquez comment vous avez trouvé les récentes opportunités professionnelles que vous avez tenté de saisir. S'agissait-il d'une offre d'emploi accessible à tous ou d'un contact qui aurait pu vous donner l'avantage ? Exploitez-vous tous les canaux de networking en ligne et de réseaux 'traditionnels' ? Qu'avez-vous fait dernièrement pour aider les membres de votre réseau dans leurs propres carrières ?"
Comment rédigez-vous vos CV et lettre de motivation ?
"Si vous avez décroché beaucoup d'entretiens, cela signifie que votre CV et votre email/lettre de motivation sont efficaces. Vous n'aurez sans doute pas à déployer trop d'efforts supplémentaires dans ce domaine. En revanche, si votre téléphone n'a pas sonné une seule fois, réévaluez vos récents dossiers de candidature. Avez-vous adapté votre CV en fonction de chaque opportunité ? Si vous avez envoyé un email /une lettre de motivation, avez-vous pris le temps d'y expliquer précisément en quoi vous pouvez être un atout pour l'employeur potentiel ? Enfin, demandez à votre contact de lire chaque document point par point et de vous signaler les endroits où les informations sont insuffisantes, peu claires ou tout simplement superflues".
Quelles sont vos performances en entretien ?  
"Avez-vous passé plusieurs entretiens sans jamais recevoir d'offre ? Le cas échéant, il est probable que, sans vous en rendre compte, vous ne soyez pas assez performant à cette étape du processus de recrutement. Décrivez vos entretiens récents en récapitulant les questions qu'on vous a posées et les réponses que vous avez fournies. D'après votre interlocuteur, quelle impression avez-vous faite ? Si nécessaire, demandez-lui d'endosser le rôle du recruteur pour rejouer ensemble certaines parties de vos entretiens".
Questionnez-vous, vous-même... 
Même les éléments a priori les plus prosaïques ne doivent pas être ignorés au cours de cet audit. Des questions s'imposent, par exemple, sur la régularité dans la recherche ainsi que la concentration. Concernant la régularité, "demandez-vous si vous faites preuve de régularité dans vos recherches. Leur consacrez-vous du temps pendant un jour ou deux pour ensuite les laisser de côté plusieurs jours ? Si tel est le cas, il se peut que votre motivation retombe", remarque Bruno Fadda. De même, demandez-vous, "combien de temps vous consacrez à votre recherche d'emploi et avec quel niveau de concentration ? Le nombre d'heures est moins important que la qualité et la cohérence de votre travail durant cette période".
Ne pas oublier de s'améliorer et de planifier ! 
L'identification des problèmes est une chose, travailler à leur amélioration en est une autre... Ainsi, une personne aimant le networking aura naturellement envie d'y consacrer plus de temps qu'à la refonte de son CV, et inversement. A ce propos, Bruno Fadda tient à rappeler que la qualité prévaut sur la quantité : "N'oubliez pas qu'une heure consacrée à l'amélioration d'un point faible peut être plus efficace pour trouver un emploi que plusieurs heures passées dans votre zone de confort. Et pensez à terminer votre audit de recherche d'emploi par la création d'un plan d'actions pour surmonter vos handicaps. Soyez alors précis sur les mesures que vous devez prendre et le temps qu'il vous faudra pour vous améliorer. Demandez à votre interlocuteur de vérifier vos progrès et d'ainsi jouer le rôle de mentor".
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Entretien d’embauche : que faire si vous êtes en retard ?

Les recruteurs aiment la ponctualité. Néanmoins, il peut arriver que vous soyez en retard à un entretien d’embauche. Voici alors comment rattraper le coup et ne pas (trop) vous pénaliser le jour de l’entretien.
Le verdict est sans appel : 12% des recruteurs ne tolèrent aucun retard, selon une étude menée par le cabinet Robert Half. Un retard compris entre 1 et 5 minutes est mal perçu par 28,5% des recruteurs, un chiffre qui s’élève à 37% pour une attente s’échelonnant de 6 à 10 minutes. Pour ces derniers, un tel retard révèle un manque de professionnalisme, de respect à leur égard notamment ou encore une faible motivation pour le poste. Une somme d’impressions qui vous pénalisera si vous ne savez pas déminer la situation.

Prévenir le recruteur

En cas de retard, que ce soit dans votre vie professionnelle ou personnelle, une seule règle : alerter et vous excuser. Pour ce faire, il faut bien entendu que vous ayez pensé à prendre le numéro de téléphone de l’entreprise que vous allez visiter ou au moins – à défaut – une adresse mail. Lors de votre appel, dites très clairement dans combien de temps vous arriverez sur place.

Faut-il justifier son retard ?

«Mon chien a avalé ma cravate, celle qui me restait étant grise il m’a fallu changer de costume». «Ma voiture ne voulait pas démarrer»… Il est facile de trouver une excuse pour justifier son retard. Le recruteur a-t-il envie de les entendre ? Pas nécessairement. A moins que votre retard soit lié à un retard de train ou de bus, les autres excuses laisseront penser que vous ne vous êtes pas suffisamment bien préparé.

Au-delà d’une demi-heure de retard je fais quoi ?

Vous avez appelé le recruteur, prévenu de l’heure à laquelle vous allez arriver et expliquer être victime d’un impondérable. C’est bien, vous avez respecté les règles de bienséance. Maintenant, faut-il poursuivre les opérations ? Oui, assurément. Au pire, votre entretien sera reporté dans la journée ou dans la semaine. Au mieux, votre détermination prouvera aussi votre motivation.

Être en avance, c’est toléré ?

Vous l’aurez compris, les recruteurs n’aiment pas les retardataires. Mais c’est aussi vrai pour les personnes trop pressées d’en démordre. Si vous êtes trop en avance, vous pouvez donner l’image d’une personne peu sûre d’elle, angoissée. Et si d’autres candidats sont présents, cela risque de vous stresser d’avantage. Quant au recruteur, il va devoir trouver une place où vous faire patienter. Bref, le jour de l’entretien, venez quelques minutes en avance, pas plus, pas moins. Bon courage pour le jour J.
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jeudi 5 février 2015

Questions pièges en entretien d'embauche : Comment les déjouer ? (1/2)


Questions pièges en entretien d'embauche : Comment les déjouer ? (1/2)

L'entretien d’embauche est l’occasion pour le recruteur d’en savoir plus sur le candidat mais aussi le moment de tester ses réactions. Voici quelques solutions pour déjouer les questions pièges des recruteurs.

Conseils : 

Q 1: Vous recevez quatre propositions d'embauche, laquelle choisissez-vous ?

Rien ne séduira plus un recruteur - et une entreprise - qu’un candidat sûr de ses choix et capable de prendre des décisions réfléchies en trente secondes montre en main. Gage pour l’entreprise d’autonomie, de sécurité, et d’efficacité, votre aptitude à décider vite et bien vous vaudra les faveurs de nombre de professionnels du recrutement... à condition de savoir la mettre en avant.

C’est exactement l’opportunité que ce type de question vous offre. Fournir une réponse adaptée à ce genre de question implique un minimum de réflexion préalable. Surtout, il vous est absolument nécessaire d’identifier clairement les critères de votre sélection.
Une fois de plus, tout va dépendre de votre décidément crucial projet professionnel (on ne le répétera jamais assez : peaufinez-le dans ses moindres détails !)
Une recette infaillible :
Attaquez par une phrase générique du genre « Je choisis l’offre cadrant le mieux avec mon projet professionnel, c’est-à-dire... » puis listez vos critères de sélection par ordre décroissant d’importance : tel type de poste, tel secteur d’activités, telle structure d’entreprise, telles possibilités d’évolution, etc. (Ne parlez pas encore de salaire...)
Ne perdez pas de vue, cependant, que cette question trouve une traduction élémentaire à condition de décoder quelque peu : « Notre offre correspond-elle réellement au poste que vous recherchez ? »
Il reste en effet essentiel pour votre interlocuteur de déceler votre motivation potentielle. A valeur égale, c’est bien entendu le candidat le plus motivé qui décrochera le poste.
L’un des objectifs majeurs du recruteur, en vous posant cette question, va consister à déterminer si oui ou non vos critères de choix apparaissent compatibles avec la place que vous occuperez dans l’entreprise au cas où vous seriez retenu(e). A vous donc de justifier votre choix de façon pertinente tout en gardant à l’esprit que l’une des quatre propositions évoquées n’est autre, bien entendu, que celle qui vous est faite à l’instant même où vous parlez...
La forme, comme le fond, de cette question en fait le prototype même d’une question « efficace » pour votre interlocuteur : question ouverte, comportant une mise en situation, obligeant le candidat à procéder à un jugement, un choix argumenté. Elle permet donc de vous tester sur différents terrains (analyse, synthèse, décision, clairvoyance...) tout en ayant pour objet un point essentiel du processus de recrutement : l’adéquation entre le poste recherché par le candidat et le poste proposé par l’entreprise.

Q 2: Vous sentez-vous directement opérationnel(le) ?

Le recruteur doit cerner votre approche du poste et ce que vous comptez apprendre dans le cadre de vos nouvelles fonctions d’une part, vos besoins éventuels en formation, d’autre part. Tout réside donc dans un savant dosage entre l’envie d’acquérir de nouvelles compétences d’un côté et la volonté de mettre en pratique des compétences déjà acquises de l’autre.

Devez-vous vous sentir directement opérationnel(le) ? En fait, selon les professionnels du recrutement, nombre de candidats fournissent à ce type de question une réponse apprise à la virgule près et commençant invariablement par « Oui ! », « sous prétexte de montrer qu’ils sont prêts à charger sabre au poing... ». Ce type de réponse toute faite donne la désagréable impression de manque de spontanéité...

Dommage, d’autant plus que cette question constitue pour le « recruté » l’occasion d’évoquer, de son propre chef, un ou deux points faibles - non rédhibitoires, bien entendu - de sa candidature.

Reconnaître la nécessité d’une formation lorsque l’on postule à un poste réputé pour sa haute technicité n’apparaît en rien discriminant. Bien au contraire, c’est en général faire preuve d’humilité et de sens des réalités, deux qualités bien souvent très appréciées.

Alors laissez de côté le par cœur et optez pour une vraie réflexion, quitte à lâcher un peu de lest, l’investissement sera rentable : il vous est demandé de vous connaître, et non d’occulter le moindre obstacle entre vous et le poste tant convoité...

« Ce type de question nous permet de déboucher sur les besoins en formation, mais aussi de reboucler sur des thèmes déjà évoqués, de repartir en arrière pour revalider et revérifier quelques détails... », explique un recruteur.

Moralité : un sujet n’est jamais épuisé et l’entretien forme un tout cohérent...


Q 3: Avez-vous d’autres propositions d’embauche ou, en tout cas, d’autres pistes d’emplois ?

Ne croyez pas qu’une réponse négative sera synonyme du grand attachement que vous portez à l’entreprise. Le poste que vous visez a beau constituer votre seule piste un peu sérieuse, le recruteur ne sera pas tellement réceptif à cette touchante confession.

Les recruteurs aiment bien savoir qu’ils ne sont pas les seuls sur un bon profil.

Surtout, ne brodez pas. « Combien de candidats nous disent qu’ils sont en contacts avancés avec telle ou telle entreprise, s’exclame un directeur de publicité. Deux ou trois questions plus loin, on s’aperçoit qu’ils ont tout juste envoyé un CV et une lettre. Comment voulez-vous qu’on fasse confiance à des gens qui mentent aussi effrontément ? »

Conseil : dites que vous avez un certain nombre de pistes, que certaines sont plus avancées que d’autres, mais que celle qui vous intéresse c’est peut-être celle qu’on vous fera au terme de l’entretien (ou de la série d’entretiens) en cours. Résultat : votre interlocuteur sait que vous n’êtes pas totalement démuni(e), il sait aussi qu’il représente beaucoup pour vous.

A côté de la plaque :

• « Je croule sous les propositions. » Alors pourquoi êtes-vous là ?

• « Cela marche plutôt bien en ce moment, mais je fais un petit tour d’horizon du marché. » Le recruteur aura l’impression que vous le considérez comme quantité négligeable.

• « C’est le calme plat. Alors si ça ne marche pas avec vous, je ne vois pas très bien ce que je vais pouvoir faire. » Si gentil soit le recruteur, il n’est pas là pour vous rendre service mais pour rendre service à son entreprise.

• « Monsieur Machin m’a parlé de vous, il m’a dit que vous me feriez une proposition inférieure à la sienne. » Vous mettez le couteau sous la gorge du recruteur.

Vous avez une autre proposition très précise par ailleurs. Evitez de rentrer trop dans les détails. Le recruteur n’a pas besoin de savoir quel est votre contact dans l’entreprise X ou Y, et quelle rémunération on vous propose. Vous êtes là pour un poste et une entreprise en particulier, ne l’oubliez jamais. Un cadre d’entreprise n’apprécie pas forcément qu’on se « répande » sur un voisin, aussi bien de façon positive que négative d’ailleurs.
Variantes de la question :
• Rencontrez-vous d’autres entreprises dans un avenir proche ?

• Allez-vous devoir faire un choix entre les propositions ?

Q 4: Quelles sont vos prétentions en matière de rémunération ?

L’exercice reste pour le moins délicat, et quelques règles de base s’imposent. N’attaquez pas bille en tête dès les premières secondes (« Autant vous prévenir tout de suite, c’est 500 000 F ou rien ! »).

Dans la majorité des cas, votre interlocuteur abordera de lui-même la question dans la dernière partie de l’entretien. Si rien ne vient, n’hésitez pas à prendre les devants... en douceur.

Tact et diplomatie sont de mise : parlez intéressement, primes, fixe et commissions dans un premier temps, vous arriverez très vite à vos fins sans heurter. Pas d’inquiétude : faire preuve de franchise à ce sujet ne vous sera jamais reproché... à condition de savoir éviter toute brutalité (« Bon, c’est payé combien ? »).

Raisonnez en termes de fourchette (plus ou moins 20 %), ni trop étroite (« ...entre 450 000 F et 460 000 F ... »), ni trop large (« ... entre 250 000 F et 600 000 F ... »).

Un conseil : renseignez-vous si besoin est... Quels sont les salaires couramment pratiqués pour ce poste ? Dans ce secteur ? Les rémunérations dans cette entreprise sont-elles au-dessus du marché ? En dessous ? Bref, votre prix doit « coller » aux attentes de la demande.

Un détail qui va sans dire mais c’est encore mieux en le disant : votre interlocuteur pense en termes de salaire brut... Evitez de confondre avec le salaire net !

Enfin, n’oubliez pas que cette question reste évidemment pour le recruteur une occasion de tester votre sagacité, vos capacités de jugement et d’évaluation, votre sens de la mesure... ou de la démesure.

N’allez donc pas gonfler outrageusement vos prétentions financières sous prétexte que l’on vous demande combien vous souhaitez gagner, vous passerez rapidement pour un rêveur gentiment idéaliste.

A l’inverse, ne vous bradez pas : pas question de solder, même après de nombreux mois de recherche d’emploi : si l’entreprise ou le cabinet désire vous rencontrer, c’est que vous correspondez au profil recherché... au prix du marché, ni plus, ni moins.

Variante de la question : Quel salaire minimum accepteriez-vous de percevoir ? Ne rentrez pas dans le jeu du « chiffre exact », évoquez directement la fourchette que vous avez en tête. Le fond de la question est le même : combien comptez-vous gagner ?


Q 5: En quoi ce poste est-il indispensable à la réussite de votre carrière ?

Avec cette question, le recruteur attend du candidat, non qu’il parle de sa réussite future, mais qu’il envisage le poste à long terme. Le poste, et plus précisément les fonctions qui pourront succéder à cette première affectation.

But de votre manœuvre : montrer comment le poste en question sera la pierre angulaire de votre édifice professionnel. Pour cela, balayez largement le champ de la fonction, voyez tous les domaines qu’elle recouvre et tous les acquis qu’elle vous offrira. De sorte que la synthèse éminemment positive que vous proposerez achèvera de convaincre votre interlocuteur que vous êtes prêt(e) à vous investir à fond.

A côté de la plaque :

• « Il faut bien commencer un jour. »

• « Je place la réussite personnelle avant la réussite professionnelle. »

• « Tôt ou tard, je compte bien rebondir ailleurs. »

source : L'entretien d'embauche, aux éditionSTUDYRAMA
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mardi 3 février 2015

Arrêtez de chercher à plaire, mais recrutez votre employeur. !

Arrêtez de chercher à plaire, mais recrutez votre employeur !


Jeunes diplômés en quête d'emploi, se placer dans cette posture, pousse finalement à valider les points primordiaux, pour soi et pour l’entreprise:
 1- Les compétences: Quelles sont les compétences réellement recherchées ?
Il y a pour tenir un poste, des compétences indispensables, d’autres souhaitables.
Vous en possédez certaines, pour d’autres, vous pourrez le acquérir.
Ça tombe bien. C’est aussi ce qui fait la richesse d’un métier: généralement, le souhait de bouger, c’est le sentiment d’avoir fait le tour de son poste. Saisissez cette opportunité et validez ensemble «Ce que j’ai envie d’apprendre, ce que l’entreprise pourra m’apporter».

2- Les motivations: Qu’est-ce que l’entreprise met en place dans son mode de management, l’ambiance, travail d’équipe ou le degrés d’autonomie.
Sur ce sujet, nous sommes tous inégaux, car nos motivations ne sont pas standards.
Il est donc important de clarifier en amont, ses modes de fonctionnement et ses motivations personnelles, pour valider lors de l’entretien de se retrouver nourrit une fois en poste.
3- L’environnement du poste, de la mission :
Imaginez vivre avec votre idéal amoureux…. Chez votre belle mère. Pas sûr que la vie soit rose tous les jours. 
Pareil pour votre job. Le poste et le métier vous plait tant mieux, mais attention de ne pas vous laisser aveugler.
Dans quel environnement allez vous évoluer, quels est le contexte de la mission, la concurrence, la constitution de l’équipe…
4- Les valeurs:
Anecdote personnelle: je quitte IKEA pour aller travailler chez Boulanger. Ce qui m’attire en particulier dans les deux entreprises, c’est que les deux, dans leur discours, mettent en avant la place de l’humain.
Oui mais voilà:
Chez IKEA, les conseillers de vente sont payés au fixe. Les vendeurs chez Boulanger sont payés (à l’époque) entièrement à la commission.
La culture du résultat est ainsi radicalement différente, et le rapport à l’humain également. Cela impacte fortement dans le mode de management attendu. (pas étonnant que je n’y ai fait que 2 ans finalement, je ne m’y retrouvais pas).
Deux entreprises affichent les même valeurs, mais ce n’est pas vécues de la même façon en interne.
Là aussi, être au clair avec ses propres valeurs, permet de pouvoir les valider chez son interlocuteur.
Attention, ne pas se contenter du discours institutionnel.
Il y a une différence entre valeurs tournées client et valeurs internes, valeurs affichées et valeurs vécues.
N’hésitez pas à poser des questions.
5-Les savoir-être attendus:
Une des grandes difficultés des recruteurs est de valider l’adéquation entre le savoir être du candidat et ceux attendus sur le poste et par l’entreprise. D’où les questions sur vos réalisations, votre passé, et la batterie de tests psycho…
Et si vous démontriez sur l’instant ces savoir-être…
En vous mettant dans l’optique de recruter votre employeur, vous démontrez au moins autant que les exemples que vous pourriez fournir sur vos expériences.
Mais c’est aussi et surtout questionner sur ce qui est important pour l’entreprise.
A vous de voir ensuite si cela vous convient.
Attention non plus de ne pas faire la fine bouche, ne pas paraître hautain.
L’idée n’est pas de toiser son interlocuteur, mais bien de valider avec votre recruteur la satisfaction des attentes mutuelles.
Finalement, recruter son employeur, c’est lui démontrer que vous êtes au clair sur vos envies, vos ambitions, vos compétences,et favorise donc votre crédibilité.
 Une candidate me racontait dernièrement qu’après avoir fini en short-list pour un poste, elle n’est pas retenue.
Mais son interlocuteur l’a conseillée à l’un de ses confrères, car elle avait su séduire par son discours affirmé, clair, et impliqué.
Alors, parés à passer dans la peau du recruteur???
Changez de posture!
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