"Anoudêh" est une terminologie en langue Wê, groupe ethnique de l'ouest de la Côte d'Ivoire, qui signifie "Agissons".
C'est une invitation à l'action et à l'actionnariat de tous les jeunes en quête d'emploi, pour dire qu'au lieu d'attendre l'emploi sans rien faire et rester chez soi, il serait mieux de prendre des initiatives en créant un réseau fort de jeunes talentueux chacun dans son domaine, et créer des activités pour s'auto-insérer dans le tissu social.
Vaincre le chômage des jeunes diplômés en Afrique, c'est possible et cela passe par un nouvel état d'esprit que devront avoir ces jeunes en fin de cycle et aussi leurs parents qui pour la plupart sont réticents à l'idée de voir leur enfant vouloir entreprendre au lieu de devenir un simple salarié du privé ou de la fonction publique. Comme le dit Antoine de Saint-Exupéry "Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose... Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer." Il ne s'agit donc pas de donner des ordres en indiquant comme alternative au manque d'emploi, le chemin de l'entrepreneuriat, mais de sensibiliser les jeunes à la prise de conscience des valeurs et talents qu'ils possèdent afin de réveiller en eux l'entrepreneur qui sommeille.
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s'active, allant chercher quelques gouttes d'eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d'un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit :
« Colibri ! Tu n'es pas fou ? Tu crois que c'est avec ces gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu ? ».
« Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part ».

L'attitude de l'autruche consisterait à ce que chacun de nous enfouissions nos têtes dans le sable pour ne pas voir la triste réalité qui est que plus 3,5 million de jeunes en quête d'emploi sont laissés pour contre.
L'autre alternative serait que tous ces jeunes confrontés au chômage, viennent à s'unir comme les fourmis de feu qui face à une inondation, s'associent entre elles, pour former une sorte de radeau de sauvetage. Une structure solide, flottante et qui peut tenir plusieurs semaines.
(en savoir plus: http://www.maxisciences.com/fourmi-de-feu/contre-la-noyade-les-fourmis-de-feu-s-039-associent-en-radeau-de-sauvetage_art14247.html)
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